Extrait du catalogue Science Museum: "Christian Steenstrup (1873-1955) of General Electric was responsible for the widespread introduction of domestic refrigeration when, in 1927, he designed the first all-steel refrigerator with a hermetically-sealed compressor mounted in a circular unit on top. The 14 cubic-foot refrigerator sold for 525 dollars in the United States, half the price of its competitors, and made General Electric the industry leader by 1930. This model was made by BTH (General Electric) in 1934 and supplied by the International Refrigerator Company of London. Front view, with door open."
Image tirée de l'article de F. Douglas Srygley, Charles J. Gerardo, Tony Tran, Deborah A. Fisher, “Does This Patient Have a Severe Upper Gastrointestinal Bleed?”, JAMA. 2012;307(10):1072-1079.
Description du catalogue Wellcome: "Page of recipes from Lady Fanshawe's book in various hands, mainly culinary, some of Spanish origin, and with a sketch of a chocolate pot affixed (1651-1707)."
Gravure extraite de Andreas Klett, Neues Trenchir-Büchlein : Wie man nach rechter Art, und jetzigem Gebrauch nach, allerhand Speisen ordentlich auff die Tafel setzen, zierlich zerschneiden und vorlegen, auch artlich wiederumb abheben soll […], Jehna : Gedruckt bey Georg Sengenwalden, 1660.
Gravure extraite de Andreas Klett, Neues Trenchir-Büchlein : Wie man nach rechter Art, und jetzigem Gebrauch nach, allerhand Speisen ordentlich auff die Tafel setzen, zierlich zerschneiden und vorlegen, auch artlich wiederumb abheben soll […], Jehna : Gedruckt bey Georg Sengenwalden, 1660.
Sir Richard Grindall (1751-1820), qui était vice-amiral dans la British Royal Navy, a perdu son bras droit lors d’un combat. Il utilisait dès lors cette fourchette-couteau combinée. Plus tard, Grindall a servi sous les ordres de Lord Nelson qui, curieusement, utilisait le même ustensile. Désormais baptisé le « Nelson knife », cette fourchette-couteau a servi à des générations de militaires manchots retirés du service.
Couteau et fourchette dorés du 16e siècle offerts par un mari à sa femme à l’occasion de leur mariage, et gravés à leurs initiales.
Fourchette connectée qui surveille le rythme auquel on mange. Présentée par le constructeur comme un moyen d'améliorer sa digestion et sa santé.
Ces couverts de luxe (les manches sont en ivoire) représentent une scène frivole. De quoi mettre les convives en appétit.
Sur cette image, faisant partie d'une série de gravures consacrées aux cinq sens, on voit la personnification du goût sous la forme d'une jeune femme à demi nue, mangeant des fruits avec une fourchette. Lorsqu'ils arrivaient en Italie, à Venise ou à Rome, les voyageurs nord-européens découvraient la fourchette et son usage mondain, réservé alors à empoigner des fruits.
Quelles traces de notre façon de manger les archéologues des siècles futurs retiendront-ils? Un gobelet de fast food? Une montre interactive qui calcule les calories absorbées et les calories dépensées pendant la journée? Des baguettes pour sushis?
Tous les ustensiles et les outils dont nous nous servons pour cuisiner et pour manger sont significatifs de notre rapport à l’alimentation. Ils ont aussi à faire avec notre santé. Ainsi, dans les régions de dinanderie, les médecins ont traditionnellement dû soigner des cas de “coliques métalliques“, c’est-à-dire des douleurs abdominales aiguës suite à une intoxication par le cuivre, elle-même due au vert-de-gris qui se déposait sur les plats et la vaisselle en cuivre.
Aujourd’hui, cuisiner relève de la gastronomie, de la gourmandise, mais aussi du conseil diététique. Cette double appartenance au monde des saveurs et au monde des soins est ancienne, comme le montrent de façon parfois étonnante les livres de cuisine des siècles passés.
Au Moyen Âge, le mangeur portait les aliments à sa bouche avec les doigts… comme le fait aujourd’hui le client d’un fast food. Dans ce laps de temps, les couverts ont pourtant révolutionné les manières et l’hygiène à table. C’est le cas de la fourchette individuelle, à qui il aura tout de même fallu quelques siècles pour s’imposer. Plus récemment, l’arrivée des réfrigérateurs dans nos maisons nous a coupés de la hantise ancienne de l’approvisionnement. Plus étonnant, la conservation réfrigérée a aussi favorisé la diffusion d’une alimentation plus saine et augmenté notre hygiène alimentaire.
Le monde médical a également dû trouver des solutions pour nourrir ceux qui ne peuvent – ou dans certains cas qui ne veulent – pas l’être. C’est le cas des sondes nasogastriques de nutrition, un objet certes moins commun que la fourchette, mais révélateur à sa manière de certains liens entre la médecine et l’alimentation