Publicité pour le vin, source et date inconnues.
Sur ce tableau mural du Dr Galtier-Boissière, évoqué par Marcel Pagnol dans La Gloire de mon père, le vin est rangé parmi les "boissons naturelles bonnes" qui sont obtenues par voie de fermentation.
Le Château Chasse-Spleen est un domaine viticole dans le Médoc, situé à Moulis-en-Médoc en Gironde. Au 18e siècle déjà, les médecins définissaient le spleen des anglais comme une mélancolie passagère.
Publicité (vers 1920) pour un vin apéritif suisse, préparé à Nyon.
"The Great Brain and nerve Tonic". Publicité pour du vin mélangé aux extraits de coca. Vers 1916.
Image du Wellcome catalogue: L0030543 Credit: Wellcome Library, London. Un homme diabolique, représentant peut-être la medicine ou la religion, triomphe sur la mort de la liberté individuelle de consommer de l’absinthe en Suisse (lithographie en couleurs d’après A.H. Gantner, 1910).
Extrait d'absinthe dans un flacon ancien, provenant d'une pharmacie de Trondheim en Norvège.
Feuilles de coca séchées, à consommer en infusion. Boisson autorisée dans des pays comme le Pérou la Bolivie ou l'Argentine, elle est déconseillée par la Convention unique sur les stupéfiants de 1961. De ce fait, les pays européens et les Etats-Unis en interdisent la commercialisation et l'utilisation.
Ancienne présentation publicitaire signée par le fondateur John Pemberton, pharmacien à Atlanta. La boisson est recommandée comme remède contre tous déreglements nerveux, y compris la migraine l'hystérie et la mélancolie.
Au début du 20e siècle, l’entreprise pharmaceutique Borroughs & Wellcome fait breveter une nouvelle méthode pour la fabrication de médicaments, sous forme de comprimés, ou “tabloids”. Cette technique connaît un grand succès et représente une importante source de revenus. Ici la même méthode est étendue à l'industrie alimentaire pour fabriquer des comprimés de thé.
Ce serait au milieu du 19e siècle qu'aurait été créée cette tasse pour les moustachus. Elle permettait de boire sans porter atteinte à la “coiffure” de la moustache que l’on mettait souvent en forme avec d’importantes quantités de cire. Pratique et hygienique !
La tasse comporte cette inscription: "Der Zeitgeist gibt auf alles Acht. Ist auch auf Deinen Bart bedacht"
Ce serait au milieu du 19e siècle qu'aurait été créée cette tasse pour les moustachus. Elle permettait de boire sans porter atteinte à la “coiffure” de la moustache que l’on mettait souvent en forme avec d’importantes quantités de cire. Pratique et hygienique !
La tasse comporte cette inscription: "Der Zeitgeist gibt auf alles Acht. Ist auch auf Deinen Bart bedacht"
“Boire un p’tit coup, c’est agréable”, dit la chanson. Mais est-ce sain? demande le médecin.
Parfois plus encore que les aliments, les boissons que nous consommons sont liées à l’histoire de la médecine. Au 18e siècle, le café était vu par les marchands protestants comme une boisson saine et vertueuse, qui favorisait la concentration et augmentait l’aptitude au travail. Au contraire, le vin était la boisson de la dissipation, de la volupté, et de l’excès. Mais les choses ne sont pas si simples: le vin a longtemps été prescrit à titre thérapeutique par les médecins d’antan, et les diététiciens d’aujourd’hui ont tendance à voir la caféinophilie d’un mauvais oeil.
Certaines boissons font partie de l’histoire d’un pays: lorsque le pharmacien américian John Pemberton lance le Coca Cola à la fin du 19e siècle, il ne se doute probablement pas que ce produit deviendrait la boisson manufacturée la plus célèbre au monde quelques dizaines d’années plus tard. D’autres boissons sont nimbées d’une aura magique. C’est le cas du thé qui, selon certains mythes chinois, aurait permis aux dieux de se soigner et de se passer de sommeil. Plus proche de nous, l’absinthe est l’alcool de la folie pour les uns, le breuvage de l’inspiration artistique pour les autres. Le Val-de-Travers, qui est un de ses hauts lieux de production, résonne encore des légendes autour de la fée verte, bien que la boisson ait récemment été légalisée en Suisse.